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À L’OCCASION DU CANCER DU SEIN NOUS ALLONS PARLER D’ACTIVITÉ PHYSIQUE ET RISQUES DE CANCER DU SEIN

Près d’un tiers des cas de cancer du sein sont liés à la sédentarité. De nombreuses études scientifiques démontrent le rôle préventif du sport pour lutter en amont contre la maladie, au jour le jour, en saisissant les opportunités de bouger comme des moyens de préserver son capital santé… Le point avec votre Pharmacie Centrale.




Les femmes déclarant une activité physique et sportive de 5 h ou plus par semaine voyaient le risque d’apparition du cancer du sein diminuer de 38 % par rapport aux femmes ne pratiquant pas de sport – quels que soient les facteurs de risque préexistants (antécédents familiaux, surpoids, premier enfant après 30 ans, etc.).
Précisons que ces données correspondent à une activité sportive soutenue comme la marche sportive, le judo, la danse, la natation, le squash et bien d’autres.

Afin de se protéger au mieux, il semblerait que l’intensité et la régularité des séances de sport soient essentielles. 

En 2013, la revue scientifique américaine Plos One publiait une étude selon laquelle les femmes marchant une heure par jour diminuaient leur exposition au cancer du sein de 14 %.

La même étude soulignait que la pratique d’un sport intensif d’une heure par jour réduisait ce risque de 25 %.

Premièrement, du fait de la consommation de glucose, l’activité physique fait baisser le niveau d’insuline, facteur de croissance des cellules cancéreuses.

Deuxièmement, elle baisse la quantité d’œstrogènes, eux-aussi facteurs de croissance du développement tumoral, que ce soit en pré- ou en post-ménopause.



Enfin, elle réduit la présence des cytokines, ces protéines provenant des graisses intra-abdominales à la source de cellules malignes.

L’activité physique, pratiquée avec une certaine intensité, brûle donc trois carburants nécessaires au développement du cancer du sein et possède ainsi un effet préventif biologiquement évident…

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