Le diabète insulinodépendant représente 10 à 15% des cas de diabète. Il survient le plus souvent chez un sujet non obèse, avant l’âge de 30 ans.

Causes et facteurs de risque du diabète de type 1

Le rôle de l’auto-immunité dans la survenue du diabète de type 1 est certain. On retrouve souvent des anticorps anti-ilôts de Langerhans, anticorps qui attaquent les cellules du pancréas fabriquant l’insuline. La réaction auto-immune est déclenchée par des facteurs environnementaux encore mal connus comme les toxiques, les virus, etc. D’ailleurs, le diabète de type 1 est souvent associé à d’autres maladies auto-immunes (thyroïdite de Hashimotomaladie de Basedow, myxoedème idiopathique, maladie d’Addisonmaladie de Biermervitiligo, maladie coeliaque, etc.).

Il existe une prédisposition génétique au diabète de type 1 liée à certains gènes du système HLA situé sur le bras court du chromosome 6.

L’histoire naturelle du diabète de type 1 peut se schématiser de la façon suivante : chez des sujets prédisposés génétiquement, les cellules bêta du pancréas sont attaquées par des facteurs extérieurs lors de la phase prédiabétique. Cette phase peut durer plusieurs années. Les fonctions de sécrétion de l’insuline s’altèrent alors progressivement et discrètement et la tolérance au glucose s’affaiblit. Ces anomalies sont probablement réversibles, du moins dans certains cas. Le diabète de type 1 finit par se révéler soit subitement à la faveur d’un facteur extérieur, soit progressivement par réduction, au dessous du seuil critique (20%), du nombre de cellules ß Langerhansiennes fonctionnelles.

L’hyperglycémie consécutive à un défaut d’insuline joue un rôle aggravant : elle épuise les cellules ß restantes et entraînant une diminution de la sensibilité périphérique à l’action de l’insuline. On peut donc obtenir des rémissions sous l’effet de traitements immunosuppresseurs (ciclosporine) au tout début clinique du diabète de type 1 ou à la suite d’une stricte normalisation glycémique. Une prévention sera sans doute possible. A l’avenir, la mise en route d’un traitement immunosuppresseur dès la phase prédiabétique – lorsque le nombre de cellules ß détruites est encore limité – rendra la prévention possible.

Les symptômes du diabète de type 1

Les symptômes du diabète insulinodépendant dans sa forme typique sont :

Si on tarde à traiter par insuline, il y a un risque d’acidocétose et de coma. Sur le plan biologique, glycémies à jeun et postprandiale (après les repas) sont trop élevées.