Nous connaissons tous ces moments ou nous nous laissons aller vers du chocolat, de la glace, des bonbons mais pourquoi ils nous réconfortent lorsque le moral est au plus bas ?

Si ces nourritures récompenses ou réconfortantes étaient systématiques, il est fort à parier – d’après les psys et certains spécialistes de l’alimentation – que cela devienne un réflexe ancré une fois devenu adulte. Et si certains aliments nous réconfortent plutôt plus que d’autres, c’est souvent lié à notre propre histoire où les souvenirs gustatifs se mêlent à des moments de notre vie bien particuliers.

Des chercheurs de l’université de Louvain en Belgique avaient démontré, il y a quelques années, que ce n’est pas le goût sucré ou salé des aliments qui, contrairement à ce que l’on pourrait croire, fait du bien, mais leur richesse en graisse.

L’expérience avait consisté à injecter soit des acides gras, soit un produit salin, dans l’estomac de deux groupes de femmes non obèses, les jours de déprime ou de baisse de régime.

Les chercheurs ont d’abord constaté que l’injection de graisses atténuait les comportements de compensation (se jeter sur le chocolat, par exemple), puis ils ont observé que, sous l’effet des acides gras, l’activation de certaines zones du cerveau était bloquée par la production d’une hormone.

Manger des aliments gras aurait donc des effets apaisants sur nos émotions et même sur des déséquilibres plus profonds comme les troubles alimentaires (anorexie, boulimie) ou la dépression.

Alors en conclusion, sans petits plaisirs, bonjour tristesse ! Outre le désir de transgression que nous ne cessons de nourrir –, le métabolisme se dérègle, le corps se sensibilise et perd une part de son immunité en se rendant alors plus perméable aux déséquilibres et aux maladies chroniques.