Arrêter de boire de l’alcool est un incontournable des bonnes résolutions. Mais quels sont les bénéfices concrets d’un tel sevrage sur l’organisme ? Le point avec votre pharmacie DailyPharma à Paris.

Commençons par un mois, le simple fait d’arrêter l’alcool pendant un mois aide concrètement à boire moins sur le long terme […] mais il y a également de très nombreux bénéfices secondaires.

Au-delà d’économiser, vous aller pouvoir percevoir des bénéfices pour votre santé.

Lors d’un repas, d’une sortie, chez soi après le travail… Au quotidien, les occasions de boire « un verre » peuvent être nombreuses jusqu’à rendre difficile la maîtrise de sa consommation. L’abus d’alcool s’installe souvent de façon discrète et pernicieuse.
D’où l’importance de reconnaître les premiers signes d’une consommation excessive.

Le ventre serait-il responsable des inégalités face aux méfaits de l’alcool ? Pourrait-on prévenir et guérir la maladie alcoolique grâce aux bactéries intestinales ou microbiote ? Les recherches n’en sont qu’à leurs balbutiements mais elles ouvrent de nouvelles pistes de réflexions

Il existe des liens forts et directs entre le microbiote et la dépendance à l’alcool. Tout comme pour les troubles de l’humeur, les recherches se concentrent sur le phénomène de dysbiose – une altération du microbiote – qui provoque une inflammation.

Il est aujourd’hui démontré qu’une consommation chronique d’alcool provoque une dégradation de notre flore intestinale, car l’alcool est un facteur de stress de la barrière digestive.

Mais en plus d’être à l’origine d’une inflammation, la dysbiose va également rendre notre barrière intestinale plus perméable.

Cela va permettre à des bactéries indésirables de se retrouver dans notre circulation sanguine mais aussi au niveau cérébral.

Pour se protéger des effets néfastes, il est possible de moduler le microbiote pour le rééquilibrer. Certains chercheurs montrent par exemple que la pectine – glucide particulièrement présente dans les fruits et légumes – en forte concentration pourrait être une solution préventive.

Le fait de prendre des probiotiques – ou bactéries vivantes – peut moduler l’équilibre de nos bactéries intestinales de façon incontestable même si la complexité de notre microbiote nous empêche aujourd’hui de bien comprendre tous les mécanismes de régulation qui entrent en jeu.

Quant aux prébiotiques, qui doivent agir comme un terreau favorable au développement des bonnes bactéries, nous sommes à l’aube de ce que nous allons pouvoir faire.