Cette hormone est présente dans tous les systèmes vivants, même les plantes. Cette hormone est produite par la glande pinéale (ou épiphyse), située à l’arrière de l’hypothalamus au centre du cerveau.

La production de mélatonine est inhibée par la lumière, ce qui signifie que le jour les niveaux de cette hormone chutent, tandis que la nuit, ils peuvent être multipliés par dix.

Dans la glande pituitaire, elle joue le rôle « d’hormone maître » en stimulant l’émission d’une vaste gamme d’hormones dont l’hormone de croissance, précieuse en médecine anti-âge. Elle agit sur le thymus, l’hypothalamus, l’hypophyse…

Même si les études restent assez peu nombreuses, certaines recherches ont réussi à démontrer que le rôle de la mélatonine n’est pas si passif qu’on le croyait. En effet cette hormone semble être une composante fondamentale au bon fonctionnement de l’organisme :

  • Dans le cerveau : elle restaure notre horloge cérébrale. C’est un inducteur de sommeil qui ralentit l’activité cérébrale. 
  • Dans le cœur et le système circulatoire : elle diminue les risques d’infarctus et de thromboses en réduisant le risque de formation de caillots.
  • Dans le sang : elle renforce la capacité des cellules à former des anticorps. Elle retarde d’ailleurs la croissance du cancer du sein chez la femme en stimulant ainsi l’immunité.
  • Dans l’intestin : elle réduit la douleur des intestins irritables chez les personnes souffrant de troubles du sommeil.
  • Elle réduirait aussi d’autres douleur du type migraine, fibromyalgie…
  • Dans le système reproducteur : elle régénère l’activité sexuelle en régulant la libido.

Elle augmente notre espérance de vie tout en maintenant notre jeunesse. Elle entretient la joie de vivre et améliore la sociabilité. 

La méthode la plus simple pour savoir si on souffre ou non d’une déficience en mélatonine est de faire évaluer son niveau par un laboratoire d’analyse. Cependant certains signes peuvent être significatifs :

  • Les troubles du sommeil avec perturbation du rythme circadien (décalage du rythme veille-sommeil),
  • insomnie d’endormissement ou réveil trop matinal,
  • réveils fréquents,
  • difficultés à se rendormir,
  • Tendance à « ruminer » la nuit ou à déprimer,
  • la tension musculaire avec sensation de fatigue…