Ce type de diabète apparaît le plus souvent pendant l’enfance, à l’adolescence ou au début de l’âge adulte, rarement chez les personnes plus âgées. Il touche environ 10 % des personnes diabétiques. Le diabète de type 1 était autrefois connu sous le nom de diabète insulinodépendant ou diabète juvénile. Le point avec votre pharmacie DailyPharma à Paris.

Il se caractérise par l’absence totale de production d’insuline. La personne diabétique de type 1 dépend donc d’injections quotidiennes d’insuline ou d’une pompe à insuline pour assurer sa survie.

Les causes exactes de l’apparition du diabète de type 1 demeurent inconnues. Dans la majorité des cas, les cellules qui produisent l’insuline (cellules bêta), situées dans le pancréas, sont détruites par le système immunitaire.

Le processus de destruction évolue habituellement sur plusieurs années. Il débute bien avant l’apparition des premiers symptômes de la maladie.

On ne sait pas ce qui déclenche cette attaque ni pourquoi elle débute. Les chercheurs pensent qu’une prédisposition génétique et certains facteurs liés à l’environnement contribuent au développement du diabète de type 1.

Seule une prise de sang analysée en laboratoire permet de déterminer avec certitude l’état de santé. On mesure la glycémie, soit le taux de glucose (sucre) dans le sang.

Parfois, une deuxième prise de sang est nécessaire afin de confirmer les résultats obtenus.

Dans de rares cas, un dosage des anticorps marqueurs du diabète de type 1 est fait pour confirmer le type de diabète.

Le phénomène de la « lune de miel »
On nomme cette période « lune de miel », car la glycémie est plus facile à contrôler.

Peu de temps après un diagnostic de diabète de type 1, certaines personnes vivront ce qu’on appelle le phénomène de la « lune de miel ». Cette période transitoire est marquée par une diminution importante des besoins en insuline sous forme d’injection. Elle dure en moyenne de six à neuf mois, mais peut durer jusqu’à deux ans.

Ce phénomène s’explique par la sécrétion d’une certaine quantité d’insuline par quelques cellules du pancréas encore saines.

Éventuellement, le processus auto-immun propre au diabète de type 1 conduira à la destruction complète de ces cellules. En l’absence totale de sécrétion d’insuline, les glycémies seront plus élevées et les doses d’injection d’insuline devront être augmentées.

Si vous souffrez d’un diabète de type 1, vous pouvez agir pour éviter l’apparition d’autres pathologies associées.

Le patient diabétique est le premier acteur de sa santé. Mieux il connaît sa maladie, mieux il saura adopter les gestes qui en minimisent les conséquences.

De très nombreux documents d’information sur cette maladie sont disponibles auprès des médecins.

Des programmes d’éducation sont aussi proposés dans certains hôpitaux (dans le cadre des hospitalisations de jour) et par des réseaux locaux de professionnels de santé (médecins, infirmières, diététiciennes, pédicures-podologues, etc.)

L’adaptation des habitudes alimentaires est un élément important de la prise en charge du diabète de type 1. Elle permet à la fois de mieux contrôler le taux de sucre dans le sang, de limiter la prise de poids et de prévenir les complications cardiovasculaires. (plus de détails ci-dessous « Bien s’alimenter… »)

Associée à un régime alimentaire adapté, l’activité physique a aussi un effet bénéfique sur le diabète. Elle contribue également à éviter la prise de poids, et participe à la prévention des pathologies cardiovasculaires. De plus, elle permet souvent de diminuer les doses quotidiennes d’insuline.