Pour ne pas arriver en vacances trop pâle et éviter la lucite estivale, on anticipe. On augmente sa consommation de fruits et de légumes colorés (carottes, melon, poivrons, tomates…) ou l’on commence une cure de compléments alimentaires contenant carotènes et antioxydants.

Autre solution : s’exposer vingt minutes par jour pendant deux semaines pour réhabituer sa peau au soleil, en appliquant une crème solaire dotée d’un activateur de bronzage.
Vouloir bronzer rapidement n’est pas une bonne idée. Le vrai bronzage met trois jours à apparaître, le hâle des premiers soirs n’est qu’une réaction immédiate de la peau. De plus, une exposition soudaine risque surtout de provoquer des coups de soleil. Donc, on y va crescendo, avec une protection maximale au début des vacances et jamais plus d’une heure d’exposition aux heures les moins chaudes. Entre midi et 16 heures, on ne s’expose pas du tout. Le prix à payer si on se laisse trop hâler ? Rides, taches et lésions cutanées (kératoses actiniques, mélanomes…) à court et à long terme.

Chapeau, lunettes de soleil et vêtements constituent la première des protections. Mais le tissage de ces derniers doit être serré afin que les UV n’atteignent pas la peau. Pour les petits, les surfeurs ou en bateau, privilégier les vêtements techniques portant la mention UPF 50+ et la norme UV Standard 801. Souvent les enfants préfèrent porter un teeshirt à manches longues qu’être enduits de crème.

Dans l’idéal, il faudrait étaler son produit solaire uniformément et en bonne quantité toutes les deux heures et après chaque baignade. L’indice de protection (SPF, pour Sun Protection Factor, ou FPS, pour Facteur de Protection Solaire) indiqué est calculé avec 2 mg de crème par centimètre carré de peau, une quantité qu’il est bien difficile d’appliquer dans la réalité. Enfin, avant de se baigner, mieux vaut n’en remettre que sur les zones émergées (visage, épaules), car même si les solaires résistent mieux à la baignade, ils se répandent encore à 25 % dans l’eau….