Selon une étude canadienne récente  : le yaourt serait un aliment bon pour la santé regorgant de bénéfices ! Étonné ou pas ? Les auteurs de l’étude auraient évalué le lien entre la consommation de ce produit et la prévalence de certaines pathologies comme le diabète de type 2 ou encore des maladies cardiavasculaires. Apparement, les yaourts auraient un rôle de prévention dans nombre d’entre elles.

CONTRE LE DIABÈTE ?

La consommation de yaourt permettrait de dimunier le risque de développer le diabète de type 2, expliquent les chercheurs. La calcium à un rôle primordial, ainsi que le magnésium, la vitamine D dans la régulation de l’homéostasie de glucose ou encore des protéines pour stimuler la sécrétion de l’insuline.

Même chose en ce qui concerne la prévention du surpoids et de l’obésité. Au regard de différents travaux, il semble bien que « cette consommation est associée à un plus faible indice de masse corporelle ». Là encore le lien de cause à effet reste à établir. Pour autant, cela nous renvoie à de précédentes études selon lesquelles, les mangeurs de yaourts semblent adopter « une approche alimentaire plutôt saine et équilibrée, dans laquelle nous retrouvons également quantité de céréales complètes, de viandes blanches, de poissons, et autres fruits et légumes. » Autre élément d’explication, selon ces chercheurs canadiens, « la digestion des protéines laitières induit la libération de certains peptides bioactifs susceptibles d’avoir des effets positifs sur la santé, dont le poids corporel et l’obésité en agissant, par exemple, sur le métabolisme énergétique et la satiété ».

CONTRE LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES

Concernant les maladies cardiovaculaires, on s’interroge sur l’impact des acides gars saturés sur notre coeur.

« Une revue d’études randomisées contrôlées a montré que ces acides gras provenant de produits laitiers comme le yaourt n’avaient pas d’effet délétère sur des paramètres clés de la santé cardiovasculaire », avancent les auteurs. « Il n’y a aujourd’hui aucune donnée suggérant le besoin de limiter la consommation de yaourt non allégé en matières grasses. Il n’y a cependant pas d’évidence assez forte (études randomisées contrôlées, voire observationnelles) permettant de déterminer si cette consommation serait bénéfique pour lutter contre les maladies cardiovasculaires. »

Ainsi, « le yaourt contient de nombreux minéraux, vitamines, bactéries et composants bioactifs qui, ensemble, peuvent participer à une bonne santé cardiométabolique », concluent les scientifiques. « Ainsi, en ce qui concerne le diabète de type 2, la relation avec la consommation de yaourt est solide. Pour le surpoids, elle est favorable. Pour les maladies cardiovasculaires, elle est au pire, neutre. »