Le terme homéostasie provient du grec, hómoios, « similaire », et stásis, « stabilité, action de se tenir debout ».

Nous pensons donc à cette capacité à conserver l’équilibre d’un fonctionnement. En quelque sorte l’homéostasie est un équilibre à conserver, par exemple la température du corps, mais aussi le taux de sucre sanguin, le degré d’acidité, la flore microbienne qui tapisse l’intestin et la peau …

Canicule ou grand froid, la température interne du corps reste à 37 °C. Comment fait-il pour s’adapter à ces différences de température ? 

Un seul mot, l’homéostasie. L’homéostasie est donc belle et bien un équilibre. Fonctionnant comme le thermostat d’une maison. Une pièce devient trop chaude ? Le chauffage s’arrête. La température descend trop ? Il se rallume. 

Ce sont des capteurs présents dans la peau qui détectent les variations de température. Ils envoient alors un message nerveux au cerveau. Là, le centre de contrôle, l’hypothalamus et le cortex cérébral reçoivent ce message et, à leur tour, émettent un message. Il peut être chimique et voyager dans le sang (des hormones) ou électrique et être transmis par des nerfs. 

Il fait froid ! Les muscles se mettent au travail : ils hérissent les poils pour mieux isoler la peau du froid et se contractent pour vous faire frissonner, ce qui produit de la chaleur. Il fait trop chaud : les glandes de la peau sécrètent de la sueur pour refroidir le corps….

Nous pouvons prendre le même exemple pour le taux de sucre dans le sang. Malheureusement le corps a ses limites. Poussé à bout, il n’arrive plus à se réguler et les dysfonctionnement arrivent.

Concernant la peau, l’environnement est responsable à hauteur de 75% de son vieillissement. La zone de confort en termes d’humidité se situe autour de 50%, mais l’air climatisé, la pollution, le vent, la chaleur, les uv, le froid autant d’éléments qui vont venir affecter l’humidité de votre peau.. 

Les premières effets de ce dessèchement se manifestent sur la peau du visage, en particulier sur les lèvres, et la zone du nez, et sur la peau des mains. Mais les déréglements peuvent aussi agir au niveau de l’apport en oxygène, ce qui altère la microcirculation et affecte la régénération de la peau. Les peaux sèches se dessèchent encore plus et les peaux grasses deviennent plus huileuses, car la perte en eau engendre une surproduction de sébum.

Le rythme de la peau est quelque chose de primordial, car sans lui, elle est perturbée. En effet, la physiologie de la peau présente de nombreux paramètres rythmiques.

La perte hydrique, la prolifération cellulaire ou encore la température de la peau sont régulées par un réseau complexe d’horloges circadiennes présentes dans tout l’organisme et qui permettent une adaptation optimale aux variations journalières de l’environnement, tout en garantissant l’homéostasie du milieu intérieur. 

Ainsi, un mauvais sommeil va la perturber, elle sera terne avec un aspect fatigué. De plus, notre corps répond à la fatigue par la libération de cortisol, l’hormone du stress, qui affecte la fonction de barrière de la peau et causant des rougeurs, taches et éruptions cutanées.

Que faire pour la préserver ? 

Contrairement aux idées reçues, évitez d’utiliser un spray d’eau thermale à longueur de journée, car l’eau assèchera encore plus la peau. 

Il faut bien l’hydrater avant de sortir, pendant et après une journée à l’extérieur, à l’aide de cosmétiques adaptés avec de l’acide hyaluronique qui va l’hydrater sans perturber ses propres capteurs.

L’idée sera essentiellement de se dire que la peau n’a pas besoin d’être boostée mais aidée à son fonctionnement optimal en la protégeant avec des antioxydants comme la vitamine B3 pour la photo protection et son pouvoir antioxydant et de la vitamine C possédante de nombreux bénéfices sans oublier les filtres solaires.