Les enfants qui vont toujours au lit à la même heure et qui ont un meilleur contrôle de leurs émotions sont ensuite moins susceptibles de souffrir d’obésité pendant leur préadolescence, selon des chercheurs américains.

Les scientifiques de l’université Ohio State ont examiné la santé de près de 11 000 enfants qui ont participé à une vaste enquête au Royaume-Uni.

Ils ont tout d’abord établi un lien entre le contrôle des émotions et les routines à l’âge de trois ans, confirmant ainsi les conclusions d’études précédentes. Ils ont ensuite déterminé que les enfants qui allaient toujours au lit à la même heure réduisaient de manière importante leur risque d’obésité.

Est-ce qu’un enfant obèse est condamné à devenir un adulte obèse ?

Non. La majorité des enfants ronds ne seront pas des adultes obèses.

Cependant, la plupart des études montrent qu’après l’âge de 8 ans il existe une relation entre le poids d’un enfant et de son poids à l’âge adulte.

Pour un enfant obèse l’objectif initial est de “grandir sans grossir, donc de mincir” sans fixer de poids idéal.
L’enfant devra toujours maintenir certains principes alimentaires couplés à la pratique d’un certain niveau d’activité physique.

Quels conseils pour éviter la surcharge pondérale chez l’enfant ?

Le bébé, le nourrisson : la pharmacie Centrale conseille l’allaitement maternel et un lait maternisé adapté et de ne pas donner de lait de vache avant l’âge de 1 an.

La diversification ne doit pas être trop précoce et les portions doivent être augmentées progressivement.

Si votre bébé pleure, évitez de donner systématiquement le sein, le biberon ou plus tard un biscuit : il n’a pas forcément faim.

Pour stimuler sa motricité, laissez votre bébé le plus possible sur son tapis d’éveil et diminuez le temps de transat.

Dans la petite enfance : pour la pharmacie Centrale l’enfant peut consommer les mêmes aliments qu’un adulte mais l’attention doit se porter sur les quantités qui doivent progressivement augmenter selon les besoins.

Il faut lui apprendre à structurer sa journée sur les repas, et il ne faut pas le laisser manger tout au long de la journée.

C’est à cet âge qu’il faut lui apprendre à ne pas grignoter entre les repas, car l’alternance entre repas et période de satiété est essentielle pour la régulation nutritionnelle et pour l’établissement de ses capacités à ajuster sa consommation alimentaire. Cet apprentissage ne peut pas se faire chez un enfant qui grignote souvent.

Lors du repas, il faut lui apprendre à mâcher ses aliments. Les repas ne doivent pas être pris devant la télé car en face du petit écran on ne mesure pas ce que l’on mange.

Évitez de le récompenser systématiquement par des friandises qui devront être banalisées et intégrées dans l’alimentation quotidienne.

Il faut l’encourager à bouger (vélo, roller, trottinette, piscine etc…) en plus des sports qu’il pratique et réglementer le nombre d’heures passées devant la télé et les jeux vidéo (moins de 2 h par jour).

Le grand enfant et la période péripubertaire : pour la pharmacie Centrale c’est le moment où ils grandissent le plus, il faut donc ajuster les quantités aux besoins de la croissance et corriger les manques et les erreurs à l’extérieur. Mais à cet âge les différences interindividuelles sont parfois très grandes et sont marquées entre les garçons et les filles.
A cet âge les garçons auront toujours tendance à développer du muscle en grandissant alors que la jeune fille acquiert naturellement de la masse grasse !

Même s’ils deviennent plus autonomes il ne faut pas démissionner : il faut garder les mêmes conseils diététiques que pour les plus petits ! Éduquer c’est répéter !
La pratique régulière d’un ou plusieurs sports est conseillée. Attention à la télé et à l’ordinateur (en tout pas plus de 3 h par jour).

A l’adolescence : c’est un moment difficile car votre enfant va développer un comportement alimentaire propre de son âge. Ses goûts et son comportement alimentaire vont ressembler à ceux du groupe auquel il appartient.

Cette période est nécessaire pour lui-même si elle est conflictuelle. Grignotages, déstructurations des repas, goûts spéciaux, etc : tous ces comportements sont des comportements banals à cet âge, inclus dans un processus de désorganisation global (et normal). Continuez sans démissionner.
Restez fidèles aux mêmes principes, même si vous pensez que votre enfant ne vous écoute pas.

Quel est le risque “médical” pour un enfant obèse ?

L’enfant va se replier sur lui-même et ne va plus participer principalement aux activités collectives. Cette stigmatisation peut vraiment entraver la vie quotidienne de l’enfant obèse.

Les risques médicaux à court terme sont :
1 l’hypertension artérielle,
2 la hausse des triglycérides (graisses dans le sang), risque de maladies cardiovasculaires,
3 un diabète (non insulino-dépendant, rare mais possible),
4 les problèmes articulaires (genoux++) qui sont graves pour les activités sportives,
5 ostéonécrose de la tête du fémur (chez les grands obèses).

Votre pharmacie Centrale est présente pour répondre à vos questions