Cette habitude qui consiste, avec le soutien de la méditation, à bien se nourrir sans interdits ni régimes, fait de plus en plus d’adeptes. Le point avec votre Pharmacie DailyPharma à Paris.

Venue des États-Unis, la technique consiste à (ré)apprendre à manger, mais sans se priver, en conscience et avec bienfaisance envers soi-même. Elle n’est d’ailleurs pas réservée aux seules personnes en surpoids mais concerne aussi tous ceux désireux de nouer une relation saine, apaisée et enjouée avec la nourriture.

En France, si la discipline est encore peu répandue, elle commence tout de même à élargir son périmètre au-delà des frontières des spécialistes, pour s’inscrire dans des approches de bien-être.

Ce moment loin du stress, dans un contexte apaisé et bienveillant avec du temps devant soi, est idéal pour découvrir une pratique qui peut de prime abord surprendre certaines personnes peu familiarisées avec la méditation et la pleine conscience.

Aiguiser sa curiosité et son intérêt pour la faim et ses déclinaisons est essentiel dans l’alimentation de pleine conscience.

Le mécanisme, complexe et multiple, plonge ses racines autant dans la crainte ancestrale de manquer que des codes et des rythmes sociaux, de nos habitudes, de notre éducation…
Mais ce qu’on sait, c’est qu’on mange différemment et mieux dès qu’on invite tous nos sens à la tables.

L’oeil et le nez, par exemple, sont des vecteurs très puissants d’informations, tout comme l’oreille. Un aliment croquant, une poêle qui grésille sont des promesses faites aux mandibules et à l’estomac! Quant au toucher, inné chez les bébés et les enfants, il est occulté à l’âge adulte. Et si on oublie trop le goût, on va compenser la qualité par la quantité.

Du «j’ai trop faim» au «je suis gavé» l’estomac, lui, est la mesure du remplissage. Il faut savoir apprécier d’avoir faim pour trouver la satiété. Dans l’île japonaise d’Okinawa, celle des centenaires, l’adage dit que pour rester en bonne santé l’estomac ne doit être plein qu’au quatre cinquième, le dernier étant pour le médecin!.

Nos cellules (le corps), notre esprit (le mental), notre coeur (les émotions) réclament aussi leur dû, à coups de signaux qu’il faut percevoir, interpréter, gérer. Une autre séance sera, elle, consacrée à distinguer la faim physiologique de la faim émotionnelle en écoutant notre réceptivité aux différentes saveurs.

De ces quelques heures d’initiation, on repart avec des repères pratiques et aisés à mettre en oeuvre: se poser quelques minutes – une courte méditation – avant d’aller déjeuner le midi, et observer sans jugement son état émotionnel; faire une petite pause – trois minutes – une heure avant de quitter son travail évitera, de retour chez soi, de se jeter sur la nourriture avant d’affronter la «deuxième» journée et son stress.
Préférer, pour les pauses collations en journée le chocolat noir ou les fruits secs – des nourritures du corps, de l’esprit et du coeur -aux sucreries du distributeur; prendre le temps, au supermarché ou devant le réfrigérateur ouvert, de questionner ses envies, son humeur, ses faims…

L’alimentation en pleine conscience n’est ni la solution miracle, ni un long fleuve tranquille. C’est un chemin personnel et exigeant !

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