La peau protège des agressions de l’extérieur. Mais accumule aussi les toxines et autres substances sécrétées en cas d’émotions. Ainsi l’épiderme serait capable de révéler des émotions.
Et le stress se traduirait par certaines inflammations typiques de la peau.

Le point avec votre pharmacie DailyPharma.

Prenons l’exemple de l’urticaire qui peut se déclencher sous l’effet d’une allergie. Comme il s’agit d’un syndrome, il peut aussi être provoqué par d’autres causes dans les cas de l’urticaire de contact, de l’urticaire solaire, de l’urticaire alimentaire ou de l’urticaire médicamenteux. Mais ces plaques rouges irritantes peuvent aussi se déclencher sous l’effet d’un stress. Dans ce cas, la situation peut durer car cette anxiété altère la capacité à supporter ces sensations urticantes.

Maladie infectieuse provoquée par le même virus que celui de la varicelle, le zona peut se déclencher sous l’effet d’un stress, d’épisodes de fatigue et d’affaiblissement du système immunitaire. Il se traduit par l’apparition de plaques rouges sur lesquelles se forment des vésicules blanches. Ces plaques se transforment ensuite en croûte pour se dessécher dans les 5 à 10 jours.

Contrairement aux idées reçues, le vitiligo ne s’explique pas par un stress ou une fragilité psychologique. Caractérisée par une dépigmentation cutanée, cette atteinte est classée parmi les maladies auto-immunes.

Le psoriasis peut provoquer du stress, et se déclencher sous l’effet d’un traumatisme. En effet ces ressentis stimulent la sécrétion de neuromédiateurs par le système nerveux, à l’origine de l’inflammation. Mais le psoriasis ne provient pas spécifiquement d’une anxiété accrue.

Des études au coeur du lien entre le stress et la peau ?

De nombreuses études ont établi l’impact des émotions sur l’épiderme. Et pour cause, lorsque nous sommes au stade de l’embryon, c’est la même zone qui donne naissance aux cellules de la peau et à celles du cerveau… Les deux organes sont en quelque sorte jumeaux : si l’un a peur, l’autre se met en ordre de marche pour le défendre.

Même les grandes joies sont un stress. Des tests ont démontré que les tensions agissent comme un étau : contrainte, la peau est mal oxygénée, à cause de la concentration de radicaux libres. Donc elle se régénère et se détoxifie moins bien.

Les émotions peuvent donc ébranler le système immunitaire et, ainsi, révéler ou aggraver certaines maladies cutanées. Et c’est en laissant s’installer cet état que les problèmes deviennent permanents.

Objectif ? Déstresser votre peau !

Face à une très forte émotion, la peau utilise un langage qui lui est propre pour crier ce que l’on voudrait bien (se) cacher. Certains neuropeptides (des neuromodulateurs qui régulent aussi bien le sommeil que les émotions ou l’apprentissage) la rendent plus sensible et réactive. Des études ont également démontré que le stress augmente la perte transépidermique d’eau, provoquant des zones de sécheresse.

Comment déstresser son épiderme ? Il est important de rester à l’écoute de son évolution intérieure !

Quand le derme émotif a besoin de s’exprimer, il faut en toute logique adopter une bonne logique de soins.

Chaque cellule du corps a sa propre énergie, tout comme les organes. Cette force en mouvement s’amoindrit parfois, tourne à l’envers d’autres fois. Le travail d’une cosmétique, c’est de la relancer.

Quand vous avez l’impression que votre corps vous lâche, on essaye de compenser, de garder le contrôle au lieu de l’écouter. Ne serait-ce pas pourtant le moyen le plus sûr de comprendre notre esprit ?

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