Le sucre réconforte, sauf qu’il peut vite devenir une drogue et installer une dépendance. Pourquoi vous devez en limiter sa consommation ? Le point avec votre DailyPharma à Paris.

Et pour cause, le sucre, cette poudre blanche si addictives peut rendre les consommateurs dépendants, comme l’a démontré une étude du CNRS de Bordeaux en février 2015.

Les sucres rapides ( naturels ; fruits ou le miel ), ( raffinés : soda, les plats industriels, les pâtisseries ) à ne pas confondre avec les sucres lents.

Si les deuxièmes sont indispensables à l’organisme, les premiers perdent tout intérêt nutritif lors de la transformation industrielle et conduisent, lorsque l’on en consomme trop, à de l’obésité, du diabète ou encore des maladies cardiovasculaires.

Pot de glace pour se consoler d’une rupture, guimauve en chocolat pour se donner du courage… Le sucre peut faire figure de refuge lorsque l’on va mal. Il ne faut pas oublier que la dépendance au sucre peut être liée à des causes physiologiques mais aussi psychologiques. 

Pour limiter sa consommation de sucre vous pouvez remplacer les sucres rapides par des féculents comme le pain, les céréales et légumineuses en veillant à privilégier les féculents complets.

Les seuls sucres rapides autorisés seront ceux qui se trouvent dans les fruits frais, les jus de fruits pressés maison et les compotes sans sucre.

Sachez que l’addiction au sucre est un phénomène progressif. Votre glycémie pourrait être maîtrisée grâce à un dosage de certains de vos marqueurs effectuée chez un praticien.

Le sucre est aussi responsable d’un déclin cognitif ? 

Parmi tous les organes du corps humain, le cerveau est l’un des plus aptes à bien résister à l’usure du temps. L’excès de sucre dans l’alimentation et l’exposition à toutes sortes de polluants le malmènent. Pour le préserver, il faut donc apprendre à le détoxifier. 

Le cerveau peut rester en forme très longtemps s’il est correctement stimulé afin de consolider ses connexions et d’en créer sans cesse de nouvelles.

En revanche, lorsqu’il est malmené ou confronté à trop de toxines, cela entraine à la clé d’importants troubles de l’humeur, des déficits intellectuelles ou des dysfonctionnements cognitifs majeurs tels que des démences.

L’augmentation de la longévité n’est pas la seule responsable de cette épidémie. Certaines dégénérescences cérébrales surgissent de plus en plus précocement.

Principalement en cause : notre mauvaise hygiène de vie et la détérioration de notre environnement.

La génétique joue certes un rôle, mais nos régimes alimentaires déséquilibrés et notre exposition massive aux polluants chimiques exercent des méfaits dont l’ampleur était encore jusque-là insoupçonnée. 

L’excès de sucre est l’un des principaux poisons. Bien que le cerveau ne représente que 2 % du poids du corps, le cerveau consomme en effet 20% de l’énergie et 40% des glucides apportés par l’alimentation. 

Ces derniers sont essentiels car ils constituent son carburant de base. Quand ils viennent à manquer, nos performances intellectuelles s’émoussent. 

Lorsque l’afflux de sucre devient trop important, certaines régions cérébrales régressent. Des chercheurs australiens ont notamment décelé par scanner une atrophie des zones impliquées dans la mémoire chez les personnes dont la glycémie était élevée. 

Les explications sont multiples. Tout d’abord, le sucre ( à fortes doses ) perturbe la flore digestive. Il favorise la prolifération de certaines populations de bactéries. Or, ces bactéries produisent des substances qui agissent sur le cerveau. S’ils sont perturbés, les réactions émotionnelles et les facultés cognitives le sont donc aussi. 

Le trop plein de sucre est également générateur de diabète. Or, diabète et affections neurodégénératives semblent intimement liées. Une analyse de 60 études a montré que le diabète altère les fonctions exécutives du cerveau : fluidité verbale, flexibilité mentale, mémoire de travail et capacité de concentration. 

Depuis mars dernier, l’OMS préconise de limiter la consommation de sucre de 10% de la ration énergétique quotidienne soit 40 à 50 g maximum. 

Pour un fonctionnement intellectuelle optimum, tous les aliments glucidiques qui n’élèvent pas brutalement la glycémie sont les bienvenus ( légumineuses, pâtes complètes, raisins, oranges … )

Et pour détoxifier don cerveau, il faut contrecarrer l’inflammation en se gorgeant de bons acides gras et d’antioxydants ( zinc, la vitamine C, la vitamine E ).

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