Arthrose, arthrite et rhumatisme, ces trois termes prêtent à confusion et sont bien souvent employés comme des synonymes pour définir une pathologie commune qui concernerait les articulations de près d’un Français sur deux. 

L’arthrose,  correspond  à une usure mécanique impliquant de nombreux facteurs, parmi lesquels la vieillesse et la corpulence. Toutefois, ses autres causes restent encore, pour certains cas, mystérieuses, et englobent de nombreux éléments distincts. 

Cette maladie affecte toutes les articulations du corps, et de façon plus fréquente celles de la hanche et des genoux. Elle se manifeste par des douleurs au niveau des zones concernées lorsque ces dernières sont sollicitées (descente d’escalier, marche intensive ou sport).

De plus, outre les douleurs, les personnes victimes d’arthrose éprouvent également une certaine sensibilité au niveau de leurs articulations par simple pression dessus ainsi qu’une perte progressive de leur flexibilité. Cette rigidité se déclenche plus précisément le matin au moment du réveil ou après une longue immobilisation des membres. 

Elle peut durer jusqu’à 30 minutes avant que l’articulation ne retrouve une fluidité raisonnable. On parle alors de déverrouillage matinal. Des craquements au cours du réveil articulaire ou durant la journée sont aussi le signe d’installation de la maladie, tout comme l’apparition de petites excroissances osseuses, appelées ostéophytes.

Plutôt que de parler de causes, les médecins préfèrent évoquer des facteurs de risque. En effet, cette dégénérescence demeure assez difficile à cerner et fait toujours l’objet de recherches. Cependant, au fil du temps, il a été possible de dresser le portrait robot de la victime idéale.

Comme bien souvent, le premier élément déclencheur concerne l’âge qui, en avançant, voit le renouvellement des cellules se tarir petit à petit et occasionner une dégradation progressive du corps humain.

Autre élément perturbateur très fréquemment pointé du doigt par les spécialistes, le surpoids, et plus précisément l’obésité, occasionne une compression des articulations, en particulier celles de la hanche et des genoux.

Cependant, le cartilage est censé garder ses propriétés intactes tant qu’il est suffisamment soutenu par une alimentation saine et équilibrée ainsi qu’une condition physique maintenue, la répétition d’efforts intenses peut provoquer son usure prématurée.

Plus globalement, les divers traumatismes qui peuvent ponctuer la vie de chacun de nous comme les fractures, les entorses, les luxations sont tout autant de grains de sable laissés dans la mécanique de notre organisme. Enfin, la fatalité est aussi parfois responsable puisque l’hérédité figure parmi ces facteurs de risque, comme c’est le cas de l’arthrose des mains.

 

Comment soigner l’arthrose ?

Il n’existe à ce jour aucun traitement spécifique qui permette de restaurer le cartilage érodé des articulations. En revanche, il est possible de soulager la douleur et la raideur grâce à différentes méthodes, médicamenteuses ou non, voire de freiner l’évolution de l’arthrose via des chondroprotecteurs.

Antalgiques

Les principaux médicaments prescrits en cas d’arthrose sont des antalgiques parmi lesquels le paracétamol qui a l’avantage de n’occasionner que de rares effets secondaires.

Anti-inflammatoires

En cas d’inflammation, les praticiens vous prescriront des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) qui se déclinent selon différentes molécules bien connu du grand public : Ibuprofène, kétoprofène, naproxène, etc.

Chondroprotecteurs

Les chondroprotecteurs sont des substances dotées de nombreuses propriétés qui ont la particularité de stopper l’usure du cartilage en contribuant à la synthèse du collagène et des protéoglycanes, à l’amélioration de la viscosité du liquide synovial et à la croissance des chodroncytes, les cellules composant le cartilage.

Injections

Dans ce cas, une autre solution consiste à injecter de l’acide hyaluronique, une molécule présente naturellement dans le corps et en particulier dans le liquide synovial des articulations.